Peter Brakam

Peter aime tout ce qui est à base de cerises, que ce soit le fruit en lui-même et ses dérivés. Surtout les bonbons… Manger la confiture de griottes à la petite cuillère reste son pêché mignon. Contre toute attente, sa couleur préférée n’est pas le rouge mais le jaune. Peter est quelqu’un d’autodidacte et d’autonome. De ce fait, il se débrouille pas mal en couture et en cuisine. Ce n’est un secret pour personne… Peter est un gros fumeur. Ses clopes préférées sont des Djarum à la vanille et à la cerise (comme quoi, il y a de la cerise jusque dans ses cigarettes). Sa plus grande passion reste la musique. D’ailleurs, il est musicien lui-même, ayant une préférence pour la guitare acoustique, la guitare électrique et la basse.

Peter est plus sucré que salé. Il n’aime pas le café, ni au goût ni à l’odeur, turbinant plutôt aux boissons énergisantes (à la cerise, s’il vous plaît). Addict aux cigarettes mais pas à l’alcool. Bien qu’il ne crachera pas sur un cocktail si on lui offre. C’est un grand consommateur de chewing-gum mentholé (et oui, pas de cerise pour cette fois). Il aura tendance à se déplacer en bus, en skateboard ou à pied plutôt que dans un véhicule personnel. Peter a horreur du froid et est adepte des cabanes de plaids et des bouillottes. Les gens irrespectueux dans les lieux publiques lui hérissent le poil. Une peluche renard à laquelle il tient beaucoup trône fièrement sur son lit. Et il n’est pas friand d’animaux. Les seuls qu’il tolère, ce sont ses chats : Mozart le noiraud et Vivaldi le rouquin.

Physique et Mentalité
La porte s’ouvre. Le mouvement fait tinter un petit carion aux sons mélodieux. C’est dans ce magasin de musique qu’on est souvent amené à rencontrer Peter. Lorsqu’on pose les yeux pour la première fois sur ce jeune homme, ce qui accroche immédiatement, c’est son sourire. Non pas le sourire de façade du bon commerçant mais bien un vrai sourire. Celui qui met tout de suite en confiance et qui dégage une chaleur bienveillante. Peter est comme ça : quelqu’un de chaleureux, tant dans ses gestes que dans ses paroles. Silhouette élancée de presque 1m80 et un corps à la musculature discrète, il arbore souvent une dégaine à la fois assurée et rassurante. Toujours posé, avec cet air jovial et avenant, qui fait s’envoler la méfiance et qui renvoie un sentiment de sécurité.

Pourtant, lorsqu’on le voit de loin, sans être entré en interaction avec lui, son physique ne semble pas toujours en accord avec ce trait de caractère. Il a plus les allures d’un mauvais garçon qu’un jeune homme sympathique et charmant. Sobre et légèrement ténébreux, Peter n’affectionne pas particulièrement les couleurs vives. Les tons ternes envahissent l’ensemble de sa garde-robe. Son vêtement fétiche reste un vieux manteau tout en longueur, dans des teintes sombres, et qu’il refuse de balancer à la poubelle. Il y tient vraiment, à cette veste. Un cadeau de Vince qu’il passe son temps à rapiécer dès que le vêtement est abîmé. Une connotation sentimentale plus qu’utilitaire, ce manteau n’ayant plus vraiment les fonctions qu’on lui approprie.

Blond cendré, ses cheveux ont bien souvent un aspect négligé. Non pas que Peter n’est pas propre sur lui. Juste que discipliner sa chevelure ne fait pas partie de ses priorités. Un coup de peigne le matin et c’est bon. D’autant plus que le jeune homme affectionne les coupes plutôt atypiques. Asymétrie, tignasse en bataille ou encore sidecut… Ce sont le genre de fantaisies qui lui plaisent quand l’envie l’en prend. Autre excentricité, ce sont les piercings et les tatouages qu’il s’est autorisé. Des anneaux à l’oreille gauche, un sur la langue. Le renard ailé qui lui mange l’omoplate gauche et une partie du dos et donc la queue revient glisser sur son flanc. Un tatouage impressionnant, symbole d’une vie passée. Pour compléter la panoplie du bad boy accompli, Peter est addict à la cigarette. Ces petites douceurs cancérigènes lui offrent un parfum de nicotine et de fumée, qui l’oblige à être adepte du chewing-gum mentholé.

Pourtant, Peter est réellement une personne empathique et généreuse. Il tend la main à ceux dans le besoin. Sinon, il n’aurait pas fondé une association aidant les personnes humaines ou graciées à mieux vivre ensemble et s’entraider. Sociable, il a la parole facile et n’hésite pas à faire le premier pas pour entrer en relation avec qui que ce soit. Blagueur, il aura toujours les paroles pour faire rire et mettre à l’aise. Un brin charmeur, il brille par sa compassion et sa bienveillance.
Son magasin est en quelque sorte le reflet d’une partie de sa personnalité. Bien rangé, toujours propre, Peter a ce petit côté perfectionniste que possèdent les artistes. Sans pour autant être maniaque de l’ordre et de la propreté, il aime avoir un espace ordonné et ses petites habitudes personnelles. Mélomane et musicien dans l’âme, notre blond accorde beaucoup d’importance au domaine musical. La musique rythme sa vie comme une partition et sa boutique est son petit bijou. Il chérit son magasin dans lequel il a mis une partie de sa vie et de son âme. Partagé entre son commerce, sa passion musicale et son association, Peter a tendance à s’oublier et à mettre de côté sa vie sentimentale. Bourreau du travail, il l’est sans doute. Trop têtu pour l’admettre ou remettre en cause ses ambitions dévorantes, il fermera les yeux sur son propre état physique et émotionnel.

Peter vit pour la musique et les autres sans pour autant s’accorder du temps. Occuper son esprit, voilà ce qu’il cherche impérativement. Pour ne pas avoir à penser à ce qui lui fait mal… Pour ne pas broyer du noir et en vouloir à la terre entière quant à sa vie passée. Sous ses airs espiègles et rayonnants se cachent de la rancœur et de la culpabilité. Ses yeux couleur de miel ne mentent pas. La mélancolie se lit dans son regard et tire parfois ses traits. Et si sa vie n’est pas accaparée par la musique et son groupe de soutien, Peter sait bien qu’au fond de lui, il se laisserait aller à la morosité et à la dépression. Alors autant mettre ses ressentis sous le tapis et s’adonner à ce qui le fait encore vibrer. Quitte à perdre une partie de lui-même…

Histoire
Son enfance, Peter ne s’en souvient guère… Ou du moins, il ne veut pas s’en souvenir, l’enfouissant au plus profond de son être. Elle n’a pas été glorieuse ni même paisible. Le blond ne faisait pas partie de ces enfants qui avaient eu la chance de connaître des parents aimants. Ni même une famille aux petits soins avec leur progéniture. Des images qu’il refoulait, c’était celle d’un père inconnu au bataillon, sans doute trop lâche pour assumer sa paternité, et d’une mère qui s’était tuée au travail pour joindre les deux bouts. Au sens propre comme au sens figuré. Fatigue, surmenage, burnout, dépression, mauvaise santé… Tout l’avait mené vers la tombe. Tout ça pour subvenir aux besoins de son petit prince… Au détriment de sa propre existence.

A six ans, on peut croire qu’on est trop petit pour comprendre le sens de la vie. Mais à six ans, on reste tout de même marqué par la disparition soudaine d’une mère attentionnée. Du moins, Peter se complaisait dans l’idée que sa génitrice s’était réellement intéressée à lui et avait tout fait pour lui offrir une décente en dehors des caniveaux. Jamais il n’oublierait ce petit costume si noir et cette tombe qui voilèrent à jamais l’arc-en-ciel de son enfance. Issu d’un père inconnu, on colla rapidement l’étiquette orphelin sur son front.

N’ayant personne pour le revendiquer ou de famille proche susceptible de l’adopter, l’enfant fut placé en foyer d’accueil. Un passage de vie houleux et détestable… Malgré son jeune âge, Peter n’accepta jamais ses nouvelles conditions de vie. Gamin exécrable, il refusait qu’une autre femme remplace si facilement sa mère disparue. N’ayant jamais eu de confrontation avec une autorité paternelle quelconque, le garçon avait du mal à s’acclimater aux règles de Monsieur dont la sévérité rimait avec un patriarcat archaïque. Et plus il grandissait, plus il se heurtait à la dureté, à l’intransigeance et à l’inflexibilité de son père adoptif. A tel point que, à l’âge de douze ans, Peter mit de lui-même un holà à ce climat d’austérité. Il s’enfuit tout simplement de sa famille d’accueil.

Ces années à la rue ne furent pas des plus meilleures. Cependant, le gamin se sentait plus libre désormais. Son train de vie se résumait à survivre de quelconque façon. Squatter, fouiller, chercher, mendier, voler, tenter des petits boulots pour quelques pièces… ce fut au détour d’une rue que le petit blond rencontra Vince Ramirez, un frère de galère tout comme lui. Orphelin lui aussi, à la rue depuis qu’un oncle l’y avait foutu pour mauvais comportement… Les deux garçons se lièrent rapidement d’amitié, à un tel niveau qu’ils ne se lâchèrent plus. Gamins des rues, frères de cœur, amis de toujours et partenaires pour faire les quatre-cent coups…

Leur lien se transforma en quelque de plus fort au fil du temps. L’amitié s’effaça progressivement pour prendre la forme d’un amour tendre et exaltant, que de nombreux jeunes de leur âge connaissent. Cet amour trépidant prit une place de plus en plus importante dans leur relation au point qu’ils décidèrent de s’établir ensemble. Avec leurs maigres économies, ils purent louer un petit studio. De quoi leur offrir un peu plus de confort et de sécurité que les squats de la ville. N’ayant pas de diplômes en poche, Peter et Vince durent accepter les petits boulots qui passaient sur leur nez. Le blondinet ne crachait pas sur l’argent qu’il récoltait en travaillant. Peu importe le boulot, tant qu’on le payait… Facteur, livreur, commis de cuisine, technicien de surface… Alors que son rouquin peinait à trouver un boulot qui lui correspond.

Peut-être parce que Peter avait un but derrière son travail acharné, un rêve vers lequel il tendait la main. Ayant toujours été passionné par la musique, le jeune homme se voyait un avenir dans ce domaine. C’était d’ailleurs en trouvant une vieille guitare dans une poubelle et en l’ayant retapé, qu’il s’était vraiment pris de passion pour la musique. Il jouait dans la rue, d’abord par pur passe-temps, puis pour gagner un peu d’argent. Parfois, Peter avait la chance d’animer un bar de ses chansons et ses reprises, renflouant leur compte en banque. Il était donc normal que le blond bosse dur, dans l’espoir de pouvoir assouvir un rêve de gosse : ouvrir son propre magasin de musique.

Le jeune musicien peut compter sur le soutien de son compagnon. Vince avait toujours été là pour lui, malgré les difficultés qu’ils rencontraient. Et même si le rouquin peinait toujours à garder un job, il n’en restait pas moins présent. Chacun avait sa vie après tout et ils se la partageaient mutuellement. Mais une chose était certaine, Vince adorait les sensations fortes. Les sports extrêmes, les balades nocturnes, tremper dans des combats qui frôlaient l’illégalité… Flirter avec le risque et le danger était presque devenu comme une drogue. Le rouquin devenait de plus en plus accro à ce sentiment d'adrénaline qui lui donnait l’impression d’être plus vivant que jamais. Au point de se mettre de plus en plus en danger… Ce qui inquiétait grandement Peter…

Son dernier jouet en date : sa moto. Que Vince s’était offert, avec l’argent qu’il était parvenu à amasser. sa grande amie avec qui elle appréciait rouler à toute allure. Une situation qui commençait à déplaire de plus en plus au blond. Combien de fois lui avait-il demandé d'être prudent, de faire attention à sa vitesse ? Toujours des promesses… Mais Vince avait-il vraiment envie de freiner ses pulsions ? Peter aurait tendance à dire que non… Puisque ce qui devait arriver arriva…

Vince et Peter étaient ensemble ce jour-là. Les deux garçons rentraient d’une virée en amoureux. Et pour frimer sur le chemin du retour, le rouquin s’amusait avec les capacités de sa moto. Ce qui était drôle au début le devenait de moins en moins, au fur et à mesure que Vince augmentait la vitesse de l’engin. Jusqu’à l’angle d’une route… Où le conducteur allait tellement vite qu’il n’avait pas eu le temps de voir la voiture qui venait en face… Ni de l’éviter… Le choc fut à couper le souffle, la douleur fut atroce… Puis, ce fut le noir complet…

Ce qui se passa ensuite, Peter le tient de Vince. Lui-même n’en a aucun souvenir… Les dernières images qu’il retient de cette soirée-là, c’était les phares de la voiture qui les aveuglaient. D’après le vécu de son compagnon, le couple s’était vu toucher par la Grâce. Omh leur offrait la possibilité de s'élever. Mais seul Vince parut recevoir une faculté extraordinaire, celle de se transformer en renard. Et Peter dans toute cette histoire ? Le souvenir de son refus avait été effacé de sa mémoire tout comme sa rencontre avec cet être surnaturel.

Leur convalescence fut rude D’autant plus avec les nouvelles capacités de son rouquin adoré. Mais les deux garçons pouvaient s’estimer heureux d’être vivants. Ensemble, ils surmontèrent cette douloureuse période, plus liés que jamais. Et pour couper les ponts avec leur vie d’avant et pour permettre à Vince de vivre plus librement, le couple décida de déménager sur l’ile d’Omnis, dans la ville de Carlotta. Histoire de prendre un nouveau départ, à deux.

Avec l’argent durement gagné, Peter put enfin réaliser son rêve de gamin. Il put s’acheter une boutique. Quelque peu en ruine mais avec l’aide de son compagnon, il put retaper l’endroit et ouvrir son magasin de musique. Une étape de sa vie que le musicien avait longtemps cru bénéfique pour leur couple. Après tout, les voilà poser dans une charmante ville, dans un petit appartement chaleureux et avec un magasin qui pourrait fournir l’argent nécessaire à leurs besoins. Mais ce n’était qu’une illusion. Son propre bonheur n’était pas celui de Vince.

Avec ses nouvelles capacités, le jeune homme semblait de plus en plus distance. Il évoquant parfois l’incompréhension du blond quant à ses facultés et le sentiment de liberté qu’elles lui offraient. Peter se sentait coupable de freiner ainsi ses envies, d’empêcher l’être aimé de profiter de son don surnaturel. N’ayant pas envie d’être un obstacle, il l’encouragea à s'amuser avec ses pouvoirs. Après tout, il avait sa boutique. Il en était heureux et satisfait. Vince avait enfin quelque chose à lui et il semblait enfin suivre un chemin plus convenable. Même si, au fond, Peter voyait bien que sa relation se dégradait de plus en plus rapidement. L’aurait-il vraiment encouragé s’il avait su ce qui arriverait ?

Un jour, alors qu’il revenait d’une balade sauvage dans les bois, Vince se retrouva dans l’incapacité de reprendre forme humaine. A force de passer de plus en plus de temps sous son apparence de renard, cette dernière avait fini par devenir une part intégrante de son être. Pour Peter, son état animal n’était pas un frein à son amour. Il aimait toujours autant son compagnon. Seules ses habitudes changeaient réellement, s’adaptant à la nouvelle condition de son partenaire. Si la cohabitation se passa bien au début, l’humain déchanta bien vite. Bien que Vince ait gardé son caractère et son âme, le renard savant cessa bien vite de l’être. Plus le temps passait et plus son humanité laissa place à des instincts bestiaux et sauvages. Bientôt, le jeune homme que le musicien avait connu disparut, au profit d’un animal de compagnie. Vince n’avait plus rien d’un homme. Il n’était plus qu’un renard malicieux, aux besoins primaires et aux attitudes bien animales.

L’accident avait été un cap douloureux… Mais perdre son amant de cette l’avait été tout autant. Malgré que le renard soit devenu complètement sauvage, Peter avait décidé de le garder. Il était incapable de s’en séparer, espérant en vain un miracle, que son bien-aimé puisse un jour retrouver sa vraie nature. Cependant, le destin arrange toujours les choses autrement. Il mit rapidement un terme à cette relation douloureuse et à cet espoir fugace. Le goupil s’enfuit de l’appartement. Un moment d’inattention et le voilà sorti par la fenêtre. Un saut et il se retrouva dans la rue, cavalant en toute hâte sur la route.

Peter dévala les escaliers. Mais dès qu’il posa les pieds sur le trottoir, le renard avait déjà disparu. Plus une trace… Pas une seule touffe rousse à l’horizon… Le blond le chercha des jours entiers, abandonnant même momentanément sa boutique pour retrouver son animal de compagnie chéri. Il déposa même des affichettes au coin de quelques rues, dans l’espoir qu’une bonne âme l’aurait aperçu. Des jours sans nouvelle, à angoisser et imaginer le pire pour son pauvre renard perdu. Et qu’est-ce qu’il y avait de pire pour un animal sauvage en pleine ville ?

Le cycle fut bouclé… Lui qui avait survécu à un accident de la route et s’était vu gracié… Vince n’avait pas survécu à une deuxième rencontre avec une voiture.  Peter finit par le retrouver. Il savait que c’était lui. Aucun doute n’était possible… C’était son amant, son compagnon… Son renard qui était étendu au bord de la route, la gueule en sang. Le jeune homme resta longtemps à observer l’animal, incapable de détacher les yeux de ce corps mort ou de s’en aller. Le temps que l’information monte au cerveau… Le temps qu’il réalise que c’était fini, qu’il n’aurait plus Vince à ses côtés ni même l’occasion de le revoir sous sa forme humaine. Là seulement, les sanglots éclatèrent. De même que la rage et la culpabilité.

Ce choc l’ébranla. Son monde s’effondra. Sa vie entière fut dévastée. Après avoir enterré son cadavre en bordure de forêt, Peter rentra chez lui, anéanti, pour se morfondre. Il dirigea sa colère et sa tristesse contre le seul responsable légitime à ses yeux. Il en voulut à Omh pendant longtemps. Pour ne pas lui apparaitre, pour ne pas lui donner une seconde chance de s’élever… Pour ne pas apaiser sa douleur et sa peine… Pour ne pas le transformer lui aussi en renard, pour qu’il puisse aller rejoindre Vince.

Un an… C’est le temps qu’il lui fallut pour faire son deuil et se ressaisir. Quelque part, Peter ne s’en est jamais remis de la disparition de Vince, son unique et grand amour à ce jour. Il s’était laissé aller à l’amertume, au chagrin et à la dépression. Le blond avait bien manqué laisser filer son rêve de gamin tant il broyait du noir. Vince… C’était tout pour lui… Et la pensée même de ne plus jamais être ensemble était inconcevable. Peter était inconsolable et n’était plus que l’image de lui-même. Jusqu’au jour où germa une idée dans son esprit… Une idée qui lui permit de reprendre pied avec la réalité et à recommencer à vivre.

En plus de sa boutique de musique, Peter décida de créer l’association “Grâce à vous” qui avait pour but d’aider les personnes humaines et/ou graciés à mieux vivre ensemble et à s’entraider. Vince ne voudrait jamais qu’il abandonne ou baisser les bras. C’était pour lui que le jeune avait fondé ce service d’aide, pour éviter que d’autres vivent la même situation douloureuse que lui. Pour éviter que d’autres sombrent dans des eaux aussi troubles. Au fond, cette association lui permettait de rester proche du souvenir de son amant. Et d’éviter de plonger à nouveau dans la déprime et la mélancolie.